Chaque année, 9.6 millions de personnes meurent d’un cancer dans le monde. L’incidence des cancers augmente chaque année en raison, entre autres, du vieillissement de la population.
Oncologie1
Saviez-vous que:
Environ 1 personne sur 3
souffrira d’un cancer au cours de sa vie ?
En 2018, 18,1 millions de personnes
ont été diagnostiquées avec un cancer ?
9.6 millions de personnes
sont décédées de cette maladie dans le monde en 2018 ?
1 décès sur 5
en Europe est dû au cancer ?
13 millions de décès par an
dus au cancer seront recensés dans vingt ans.
Le cancer est une maladie grave qui se traduit par la prolifération anarchique de cellules anormales devenues immortelles. Elles forment ainsi une masse (une tumeur) qui grossit et prend le pas sur les tissus sains. En l’absence d’un diagnostic précoce, il est fréquent de voir ces cellules envahir les tissus adjacents au site d’origine de la tumeur et se nicher dans d’autres organes (métastaser) via le sang et le système lymphatique.
Vu le nombre élevé de décès, il est essentiel de déceler et traiter rapidement le cancer. La survie des patients est le plus souvent liée au stade d’évolution de leur tumeur, et son traitement sera par conséquent déterminé en fonction de l’évolution de la maladie. Aujourd’hui, avec l’amélioration de la prise en charge thérapeutique et de la compréhension des mécanismes de la maladie, de nombreux espoirs sont permis. Les patients devront sans doute apprendre à vivre avec leur cancer comme avec d’autres maladies chroniques.
1 Source : https://www.fondation-arc.org/
Données d’incidence/mortalité : centre international de recherche sur la santé
Les cancers cutanés2
Les trois types de cancer de la peau les plus fréquents sont :
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Le carcinome basocellulaire : le cancer de la peau le plus fréquent mais le moins agressif. La maladie se développe au départ des cellules basales de l'épiderme. Environ 75 %-80% des cancers de la peau sont des carcinomes basocellulaires. Ce type de cancer de la peau se développe surtout localement. Avec un traitement adéquat et un diagnostic précoce, les chances de guérison sont voisines de 100 %. Au moment du diagnostic, 95 % de tous les patients présentant un carcinome basocellulaire ont dépassé l'âge de 40 ans. L'âge moyen au moment du diagnostic est actuellement de 60 ans.
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Le carcinome spinocellulaire (aussi appelé carcinome épidermoïde cutané) se développe aussi au départ de l'épiderme. Contrairement au carcinome basocellulaire, les carcinomes spinocellulaires sont plus souvent agressifs et envahissent plus fréquemment d’autres parties du corps (métastases). Avec un traitement adéquat et un dépistage précoce, le pourcentage de guérison est de 90%-95%. Le carcinome spinocellulaire représente environ 15%-20% des cancers de la peau.
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Le mélanome est le type de cancer de la peau le plus dangereux. Il se développe à partir des cellules pigmentées de l'épiderme et peut envahir très rapidement d'autres organes (métastases). Chaque année, en Belgique, environ 300 personnes décèdent suite à un mélanome. Un diagnostic et un traitement précoces augmentent les chances de guérison. Le mélanome est de plus en plus fréquent, également chez les jeunes.
Les cancers du poumon3
Le cancer du poumon commence habituellement à se former au milieu de la cinquantaine ou de la soixantaine. Le tabagisme est responsable de 80 % à 90 % des cas de cancer du poumon.
On distingue 2 types de cancer du poumon. Ils se développent et se propagent différemment dans le corps.
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Le cancer du poumon à petites cellules. Il s'agit de la forme la plus dangereuse de cancer du poumon. Environ 20 % des cas de cancers du poumon se présentent sous cette forme. Au moment du diagnostic, le risque que le cancer se soit déjà dispersé ailleurs dans le corps est élevé. Il croît rapidement et il est souvent impossible de le traiter au moyen d’une chirurgie. On emploie plutôt la chimiothérapie et la radiothérapie.
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Le cancer du poumon non à petites cellules. Cette forme de cancer du poumon, qui représente environ 80 % de cas, se détecte et se traite plus facilement que le cancer à petites cellules. Il se développe plus lentement. Cette catégorie comprend 3 sous-groupes : l’adénocarcinome, le carcinome épidermoïde et le carcinome à grandes cellules indifférenciées. Il en existe d’autres formes, beaucoup plus rares.
Le cancer peut se propager à d’autres parties du corps en formant des métastases. Généralement, les métastases vont se loger dans d’autres parties des poumons, et dans les os, le cerveau ou le foie. Elles sont plus fréquentes dans les cas de cancer du poumon à petites cellules.
2 Source : https://www.cancer.be
3 Source : https://www.passeportsante.net
Cancer du col de l’utérus4
Grâce à un dépistage précoce depuis longtemps de grande qualité en Belgique, l'incidence du cancer du col de l'utérus y est relativement faible (593 patientes en 2020 = 1 % de l'ensemble des cas de cancer).
Le cancer du col de l'utérus est dans la plupart des cas le résultat d'une infection par le papillomavirus humain (HPV). Cette infection disparaît spontanément chez la plupart des femmes, souvent sans symptômes particuliers. Si le virus ne disparaît pas, on parle d'infection chronique. Cette infection chronique peut provoquer des lésions précancéreuses qui, si elles ne sont pas traitées, peuvent évoluer vers un cancer du col de l'utérus après une longue période (généralement une dizaine d'années).
Outre le dépistage régulier au moyen d'un test PAP (frottis) ou d'un test ADN HPV, il existe un autre moyen de se protéger contre le cancer du col de l'utérus : la vaccination. Il existe actuellement un vaccin nonavalent qui offre un degré élevé de protection. Toutefois, la détection par un test reste nécessaire car le vaccin n'offre pas une protection à 100 %.
4 Source : https://www.cancer.be & https://www.laatjevaccineren.be & https://www.passionsante.be
Hematologie
Le myélome multiple5
Le myélome multiple, aussi connu sous le nom de maladie de Kahler, est un cancer du sang (cancer hématologique). Il est provoqué par une prolifération incontrôlée des plasmocytes qui sont des cellules spécialisées dans la fabrication d'anticorps.
On observe les plasmocytes dans la moelle osseuse, où sont fabriquées les cellules sanguines. La moelle osseuse d’une personne atteinte d’un myélome multiple contient souvent de nombreux plasmocytes anormaux (cellules myélomateuses) qui peuvent former des tumeurs dans les os.
Les facteurs de risque n’ont jamais été décrits de manière précise. Ils sont pourtant très importants, car il faut maitriser les risques pour éviter le cancer. Cependant, certaines sources attribuent les causes de cette pathologie à l’âge, à l’hérédité et à certains phénomènes biochimiques.
En effet, on pourrait accorder du crédit à ceux qui trouvent que les causes seraient liées à l’âge d’autant plus que dans la majorité des cas, les personnes diagnostiquées positives au myélome ont plus de 45 ans. De plus, la moyenne d’âge des personnes les plus touchées est comprise entre 60 et 70 ans.
L’exposition aux radiations ou aux produits chimiques peut être la cause de cette inflammation. Plusieurs investigations menées dans ce sillage ont permis de conclure que l’inhalation des herbicides, des insecticides, de l’amiante, etc. augmenterait le risque d’apparition de la myélose chez une personne. Ainsi, les personnes travaillant dans des usines de pétroles ou de produits chimiques y seraient plus vulnérables.
Par ailleurs, ces différents éléments ne sont pas des facteurs de risque systématiques. Le myélome peut apparaitre chez une personne d’une manière ou d’une autre. Les symptômes peuvent également varier d’un patient à un autre, selon la forme d’inflammation développée par chaque individu.
En 2018, 1 009 cas de myélome multiple ont été diagnostiqués en Belgique.6
5 Sources : https://www.cancer.be & https://www.dondusang.net/myelome-definition
6 Source : https://kankerregister.org/Statistieken_tabellen_jaarbasis (C90)
Les cellules souches hématopoïétiques
Le traitement de certains cancers inclut la greffe de cellules souches hématopoïétiques (on parlait anciennement de greffe de moelle).
Qu'est-ce qu'une cellule souche?
Contrairement à la plupart des cellules, les cellules souches sont capables de se renouveler indéfiniment et de réparer des tissus abimés, voire de les créer de toute pièce. Les cellules souches qui régénèrent le sang sont situées dans la moelle osseuse et sont dénommées cellules souches hématopoïétiques.
La greffe de cellules souches
La greffe proprement dite est précédée d'une chimiothérapie, accompagnée ou non d’une irradiation corporelle totale pour détruire un maximum de cellules cancéreuses. Mais ces traitements détruisent aussi les cellules souches hématopoïétiques. C'est pourquoi une greffe de cellules souches est ensuite indispensable pour permettre la régénération du sang en globules rouges, globules blancs et plaquettes.
Deux types de greffe.
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Elle utilise les cellules souches d’un donneur compatible. Il s’agit de préférence d’un donneur apparenté (frère ou soeur). À défaut, il est possible d’utiliser les cellules souches d’un donneur compatible non apparenté.
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Elle utilise les cellules souches du patient.
La greffe de cellules souches est devenue partie intégrante du traitement de certains cancers, particulièrement l'autogreffe de cellules souches. Le succès de la greffe dépend d'une collecte suffisante de cellules souches. Dans près de 10 à 30 % des cas, il est impossible de recueillir la quantité minimale nécessaire en vue de la greffe.
Il existe dans ce cas un traitement qui permet de déloger les cellules souches présentes dans la moelle osseuse, ce qui favorise leur libération dans la circulation sanguine et permet d’en récolter davantage, garantissant ainsi un taux de réussite plus élevé pour la greffe.
Sanofi Belgium, MAT-BE-2300425, 1.0.-05/23